MENU
Retour à la liste
Reportage

Avis d'expert : la base de Glénac, point de départ au cœur de la Bretagne !

En centre Bretagne, la base Nicols de Glénac est le point de départ idéal pour visiter la grande région Ouest, au carrefour de plusieurs voies d’eau : le Canal de Nantes à Brest en direction de Nantes ou de Josselin, la Vilaine direction Nord vers Rennes, ou direction Sud vers la Roche Bernard, sans oublier la petite rivière de l’Aff – qui serpente jusqu’au village de la Gacilly… Située en pleine nature, au cœur d’une zone Natura 2000, Glénac nous accueille à la croisée de ces chemins Bretons.

A 53 ans, Patrice a roulé sa bosse dans le fluvial. Il est tombé amoureux de la mer et de la Bretagne lui, le natif des Pyrénées Atlantiques lorsqu’il est venu faire son service militaire dans les sous-marins, à Lorient.

Sculpteur sur bois ébéniste de formation, cet amoureux des beaux objets a d’abord démarré une formation nautique à Concarneau, avant d’aller monter une base de location en Irlande, faire de la mécanique un peu partout en France. Autant dire que du pays et du fleuve, il en a vu encore et encore, Patrice.

C’est d’ailleurs une de ses passions que la navigation fluviale. Comme il le dit “je ne pourrais pas conseiller mes hôtes si je ne savais pas ce dont je parle.” Ainsi, aussi souvent qu’il le peut, il retire sa tenue de chef de base pour retrouver les plaisirs et les petits instants de bonheur de la paisible navigation en canaux, en fleuve ou en rivière.

L’équipe de la base, avec de gauche à droite :
Patrice, responsable de base, Gwenola, hôtesse d’accueil, Benjamin et Pierrick, techniciens nautiques

– Personne ne quitte la base sans les informations nécessaires

La base de Glénac emploie 3 personnes et a, récemment, embauché un nouveau technicien, en contrat à durée déterminée. Avec en pleine saison, le renfort de 3 à 5 personnes, “pour s’assurer que tous les capitaines en devenir ne seront jamais laissés sans les informations nécessaires” commente le responsable.

“A Glénac, on a de la place” indique Patrice. En effet, la base est implantée sur un ancien terrain de camping, dont elle réutilise les infrastructures pour à la fois ses besoins (stockage, hivernage des bateaux…) et pour offrir des stationnements aux vacanciers.

Ce qui passionne avant tout Patrice, ce sont les nouveautés. “Nouvelles personnes, nouveaux endroits, nouveaux secrets et, avec Nicols, nouveaux bateaux, je suis servi de nouveauté et d’innovation.”

– Nicols, une grande famille

Pour Patrice, il n’y a pas de concurrence entre les bases Nicols. “Chacun se donne un coup de main quand il y a besoin. Si untel rencontre une difficulté technique, les autres sont prêts à l’aider à identifier et résoudre le souci rencontré. Cela fonctionne de la même manière à tous les niveaux avec Nicols, on est une grande petite famille, depuis l’équipe de la Centrale de Réservation jusqu’aux formateurs, on sait qu’il y a toujours quelqu’un à qui parler ou à qui poser une question.”

– Glénac, un centre névralgique en Bretagne

Pour Patrice, la région est centrale dans la Bretagne. “Au nord, on peut aller à Dinan et pousser jusqu’à Saint-Malo avec une navette. A l’est, direction Nantes. Au sud, direction Arzal et, de l’autre côté, Pontivy et Lorient. “Nous totalisons plus de 360 kilomètres de voies navigables et pas moins de 240 écluses. La base est à deux heures de navigation de Redon.”

“La région Bretagne investit beaucoup dans les infrastructures fluviales” explique le responsable “proposant énormément de services tout au long des canaux, pour que chacun puisse profiter de ce mode de déplacement doux et au rythme humain”.

– Des lieux chargés d’histoire

Faire une sélection des meilleurs lieux environnants à la base est compliqué. Si toute la Bretagne est belle, ce sont trois endroits en particulier qui retiennent l’attention du responsable de la base de Glénac.

“Soyons chauvins” commence Patrice : “Glénac est superbe. C’est une zone classée Natura 2000. Il faut absolument aller sur l’île aux pies, entre les falaises d’une ancienne carrière. C’est un mélange entre le minéral et le végétal. S’y côtoient peupliers, sapins et une multitude d’arbres différents.”

Le site de l’Île aux Pies ©JJ Bernier

Sur la Vilaine, c’est Rieux qui propose un point de vue magnifique, avec un petit peu de marche, sur la vallée de la rivière et sur toute la région.

Enfin, pour les passionnés d’histoire “Saint Juste est situé à une dizaine de kilomètres du bord du canal. C’est un lieu magnifique, il y flotte une sorte de magie.” Ce site préhistorique se visite toute l’année et, en été, “des animations sont proposées sur place” ajoute le connaisseur.

Bretagne mystérieuse, les dolmens sont à ne pas manquer ! ©Berthier Emmanuel - CRTB

– Galette de blé noir, mais pas uniquement

Si l’image d’Epinal de la Galette Bretonne se vérifie encore (on ne peut pas ne pas trouver une crêperie dans chaque village), la gastronomie de l’Ouest est bien vaste. “Ici, on mange, on boit et on vit bien” résume le chef de base.

Parmi ses coups de cœur, plusieurs établissements se trouvent à La Gacilly, capitale mondiale des produits cosmétiques Naturels. Premier de la liste “le bout du pont” suivi du “végétarien”. Établissement un peu plus gastronomique, “le gré des landes” propose une carte originale et surprenante, toujours à deux pas des jardins Yves Rocher.

La bolée de cidre est la boisson officielle, mais pas uniquement. Nous offrons à chaque vacancier une bouteille qui provient de la Cidrerie Le Clos de la Ruaudaie.” Mais qu’on ne s’y méprenne pas, les Bretons font d’excellents whiskys aussi. “Le Kornog, un de mes favoris, est fait dans une toute petite distillerie, à Larmor-Pleubian. Et il mérite d’être dégusté.” Promesse faite par celui qui a ouvert une base en Irlande, que dire de plus !

“Dans la plupart des haltes nautiques au long de nos cours d’eau, on trouvera une guinguette ou un restaurant. L’un de mes préférés dans ce style, c’est La ciboulette, à Peillac.”

Crêpe et cidre bretons©Gratien Jean Patrick

– Un carnet de bord bien rempli et des bagages légers

Lors d’une première croisière sur un bateau Nicols, on peut avoir tendance à penser qu’il faut se surcharger. Nourriture, vêtements, accessoires … “Le plus souvent, les gens ne mangent quasiment rien de leur stock de départ. Le long des voies d’eau, on croise des boulangeries, des épiceries et tout un ensemble de petits commerces où on aura envie de déguster et essayer de nouveaux produits.” explique Patrice.

Et pour y arriver, la solution réside dans la préparation. “Faites votre carnet de bord avant le départ, pour savoir où vous voulez vous arrêter, ce que vous y trouverez et y visiterez. En plus de donner un côté ludique aux vacances à venir, cette préparation permet d’identifier qui a envie de voir quoi dans la famille. Et qui n’a pas envie de faire certaines choses aussi”.

“Enfin, que ce soit pour un week-end ou pour un mois, la carte fluviale est un incontournable” pour Patrice. Elle permet de voir en réel les lieux, les distances et les animations éventuelles. A commander en avance, donc !

Dernier conseil, amener de l’amusement pour tout le monde. “Enfants comme adolescents peuvent trouver le temps long à bord. Souvent je propose qu’il y ait un capitaine, un second et des mousses qui chacun auront des tâches spécifiques à des moments spécifiques. Ainsi, cela évite aux parents de tout faire tout en impliquant chacun dans ses vacances. Et ce sont de super souvenirs aussi.”

Prévoyez des jeux pour tous ©julius noemi

– Première croisière en famille idéalement

Si une croisière en amoureux à deux est une parenthèse enchantée autant qu’enchanteresse, la première fois peut impressionner. Passer les écluses, débarquer du bateau, monter de nouveau à bord … “Il y a des choses à faire sur un bateau et, à deux, on peut vite avoir la sensation qu’on ne s’arrête pas. Pour une première expérience, je recommande de partir avec un bateau de taille plus petite, à trois personnes au moins, pour que chacun ait un moment de repos”.

“Et, surtout, ne pas se surcharger, car un bateau est un espace fini dans lequel on a tendance à s’encombrer. Trop de nourriture, trop de réserves. La vie à bord, ce n’est pas les Robinson Crusoë” ajoute Patrice. Voyager léger et simple en somme !

N’emportez pas trop de bagages à bord ! ©JJ Bernier

– Des musées et des lieux

Patrice a sélectionné deux endroits bien différents l’un de l’autre comme ses secrets Régionaux. “Il y a d’abord Malestroit, sur le canal même. Petite cité de caractère, elle est telle qu'on l'imagine. Des Maisons à colombage, des murs à la chaux. On sent à la fois l’histoire, le passé et la vie à Malestroit.”

Malestroit, petite cité de caractère ©LEGAL Yannick - CRTB

“Et, à proximité, un lieu de mémoire peu connu, le musée de la résistance bretonne, à Saint-Marcel. On connaît assez peu cette période de l’histoire dans la région, mais c’est un musée bien fait, pas ennuyeux et accessible à toutes et à tous.”

– Une anecdote ? une histoire de mouton…

Tout au long de ses années de pratique, Patrice a connu quelques anecdotes, amusantes le plus souvent. “La plus surprenante a été de trouver un mouton coincé dans la motorisation. Avec toute la famille à bord, nous avons fait en sorte de ne pas trop montrer ce dont il s’agissait, mais nous n’avons toujours pas compris comment il s’était retrouvé dans une telle posture !”

Une autre fois, alors que des vacanciers partent sans les draps de leur bateau, Patrice les rattrape … Lorsqu’il rejoint leur bateau, il voit les plaisanciers qui oublient de virer devant une écluse : résultat, un bateau coincé et Patrice les pieds dans l’eau. Tout est bien qui finit bien, avec des draps à bord et une baignade toujours revigorante pour le chef de base. “C’est ce que j’aime dans mon métier, devoir savoir tout faire et le faire pour donner du plaisir aux autres.”

– Une Belle région

La conclusion de Patrice sur la Bretagne se fait facilement. Amoureux de sa région, de sa base et de ses clients, il nous parle de Beauté, de Nature et de découverte. “Et de surprise aussi, sinon on manque des choses” ajoute-t-il.

– La surprise, la gentillesse et l’absence de stress

Venir pour une première navigation, vous hésitez ? Laissez le chef de la base de Glénac vous convaincre : “En arrivant à Glénac, on ne devine pas le plan d’eau ni la base. On les découvre au fur et à mesure de son chemin, doucement. Tout apparaît par surprise, parmi les fleurs et les arbres, comme une magie.”

“Sur l’eau, c’est pareil, on a la sensation que tout est simple” ajoute l’amoureux. “Les éclusiers sont tous sympathiques et aidants ; ils participent à la disparition du stress et au rythme si différent des vacances fluviales. La Bretagne est ouverte, à vous de l’explorer”
“Kenavo !” termine Patrice

A l’approche d’une écluse sur le Canal de Nantes à Brest ©JJ Bernier

Si vous souhaitez découvrir les itinéraires de croisières fluviales en Bretagne proposées par Nicols au départ la base de Glénac, rendez-vous sur notre page dédiée.

Partager l'article

A lire aussi

MAIS DE