24 Heures (quotidien de la suisse romande) - 04/06/2016
Federico Camponovo
Le tourisme fluvial a le vent en poupe. Pas besoin d’être un navigateur chevronné pour se la couler douce sur les rivières et les canaux de pratiquement toute l’Europe.
Dole n’est pas seulement une halte pour les TGV qui relient Lausanne à Paris. Patrie de Louis Pasteur, dominée par l’imposante collégiale Notre-Dame, celle qui fut la capitale de la Franche-Comté avant d’être détrônée par Besançon est une ville accueillante et joyeuse, à taille humaine, qu’arrosent de jolis canaux au bord desquels il fait bon se balader. Mais Dole est aussi l’une des bases de Nicols, chantier naval français né il y a trente ans et devenu le No 3 du tourisme fluvial en Europe. Sa flotte de bateaux, une vingtaine de modèles différents que l’on peut tous conduire sans permis, est aujourd’hui répartie sur plus de 20 bases nautiques de France et d’Allemagne, dont celle de Dole, qui ouvre les portes de la Saône, à l’ouest, et du canal du Rhône au Rhin, en direction de Besançon, au nord-est.