Le canal du Rhône au Rhin emprunte la vallée du Doubs où rivière et canal s'entremêlent, se prennent et se déprennent. Cette joyeuse alternance de biefs calmes, puis de biefs animés, donne l'impression de naviguer en montagne. De la collégiale de Dole aux murailles de la citadelle de Besançon, et jusqu’à Baume-les-Dames, Olivier Chauvin a remonté la vallée en se gorgeant des chaudes couleurs d’un été indien. Il est passé de l’ombre des forêts aux lumières des falaises. De rivière en canal, de plein en délié, au pas mesuré des horlogers comtois...
Le Jura est nimbé d’une belle lumière de début d’automne lorsque nous parvenons à Dole. La météo n’annonce que du beau, pourtant une bise froide vient mordre un peu de cet été indien. Nous suivons les étroites rues pavées qui mènent au port. Arras, le Nicols Confort 1100 qui doit nous mener jusqu’à Baume-lesDames (voir carte en pages centrales), nous y attend. Je suis impatient de goûter aux eaux combinées du Doubs et du canal du Rhône au Rhin. Ces deux-là sont étroitement imbriqués : sur la carte, le Doubs coule dans la veine du canal, mais souvent ce dernier emprunte le cours naturel de la rivière. Un alliage de voies d’eau qui baigne de verts escarpements, mais aussi la citadelle de Besançon et d’autres richesses qu’il nous appartiendra de découvrir.
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